Pour rejoindre qui?
- Vos MEMBRES qui s'intéressent justement à ce que vous faites :
"Mais nos membres sont loin d'être toutes branchées!" répliquez-vous. Ou encore :
"plusieurs d'entre elles le sont, mais il faut leur téléphoner pour qu'elles
ouvrent leurs courriels, et elles ne touchent pas aux pièces jointes de peur d'infecter leurs
ordinateurs". Ce n'est guère étonnant. Il y a une fracture numérique -
voir par exemple ce qu'en
dit la Fédération
nationale des femmes canadiennes-françaises - génératrice d'exclusion
économique et sociale.
Pourquoi ne pas organiser des activités dans des points d'accès communautaires
à Internet, offrir de l'information sur les mesures à
prendre contre les virus, discuter ensemble de stratégies d'action...
- Votre CONSEIL D'ADMINISTRATION et les COMITÉS avec lesquels vous travaillez :
Une liste de discussion vous permettrait de leur rappeler des réunions, des événements, de
partager des procès-verbaux et d'autres documents, des nouvelles, etc. Ce serait également
utile aux travailleuses, militantes et bénévoles des groupes de femmes. Comme c'est progressivement
que les personnes qui s'abonnent pour la première fois à des listes de discussion les intègrent
dans leurs habitudes, ne craignez pas d'être soudainement submergée par un grand nombre de courriels en
les mettant sur pied. Par contre, il vous faudra les animer.
- Les FEMMES et à les GROUPES de votre localité ou région, province, pays, planète :
Internet permet de tenir au courant des femmes et des organismes de votre région
susceptibles de participer aux activités ou actions que vous organisez, de lire vos textes ou tel
article en ligne, de participer à telle consultation sur Internet...
Par exemple, une table régionale de groupes de femmes et un groupe de femmes local peuvent très
bien lancer une liste de diffusion ou de discussion et inviter les femmes et les groupes de leur
région ou localité à s'y abonner. Avec les années, cette liste leur permettra de
rejoindre de plus en plus de personnes. Il serait bien sûr aussi pertinent que des listes relient les personnes et
organismes d'une province, d'un pays ou mondialement oeuvrant dans le même domaine, comme le fait
poliTIC
en reliant les femmes francophones qui s'intéressent aux
enjeux citoyens et féministes des TIC.
- Et la POPULATION en général ?
Quand on souhaite rejoindre la population plus largement, les médias de masse demeurent
toujours les véhicules les plus puissants. Internet permet plutôt
de rejoindre les gens de façon plus ciblée, selon leurs intérêts,
tout en rapprochant des communautés et en créant de nouveaux réseaux.
Cependant, les médias "traditionnels" et les "nouveaux" ne sont pas cloisonnés
pour autant. Depuis 1997, Les
Pénélopes diffusent dans leur site des nouvelles sur les femmes de la France et
du monde. Elles ont vite constaté que plus elles sont présentes dans la toile, plus elles le sont aussi dans
les médias de masse. Allez hop, si ce n'est pas déjà fait, constituez-vous
une liste de médias papier, radio et télévision à informer quand vous
le jugez nécessaire, tout en développant l'exploitation de vos propres moyens d'information
et de communication.
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FACILITER
LA PARTICIPATION CITOYENNE À LA GOUVERNANCE LOCALE
Une initiative conjointe d'organisations néerlandaises a permis la mise en ligne
d'outils visant à faciliter la participation des citoyen-nes à la gouvernance locale. Plus d'une centaine de
cas sont étudiés et un guide pratique est offert.
LA VOIX DES FEMMES POUR LE CHANGEMENT
Une communication efficace permet aux femmes rurales d'acquérir des pouvoirs, de prendre
en main leur destin et de participer au même titre que les hommes. "Si l'on veut que les femmes
aient voix au chapitre, elles doivent avoir accès aux voies et moyens de communication
ainsi qu'aux connaissances et aux techniques leur permettant de s'en servir."
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Mis en ligne le 8 octobre 2002 Mis à jour le
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