Diffuser avec qui ?
Diffuser seule dans son propre site Web, c'est possible. Nous parlerons plus loin des blogues
qui vous permettent de le faire facilement sans connaître les codes HTML, XML et autres. À la longue,
vous développerez de nouveaux liens avec des personnes basées tant ici qu'un peu partout dans le monde.
Huguette Bertrand en a long à dire sur le sujet. Depuis qu'elle a mis
Espace poétique en ligne
en 1995, sans le chercher, c'est exactement ce qui lui est arrivé. Elle n'a jamais autant voyagé
de sa vie. Jusqu'où ira-t-elle comme ça?
On peut aussi diffuser en privilégiant les collaborations, les partenariats, le travail en réseau...
Parce que vous n'avez pas le temps de tout faire, collaborez.
Certains réseaux mettent à votre disposition des espaces pour publier vous-même dans Internet en copiant-collant vos
contenus, comme c'est le cas de
NetFemmes et
du CMAQ.
Vous pourriez aussi profiter de l'achalandage de sites tels que Cybersolidaires en y faisant mettre en
ligne des documents ou réaliser une section spéciale afin de promouvoir un événement important. Pourquoi
ne pas prévoir un budget pour la mise en ligne comme vous le faites pour la mise en pages?
Comme nous contribuons à alimenter plusieurs réseaux dont
NetFemmes,
le CMAQ et PAR-L, nous rejoignons de plus en plus de gens qui nous font de plus en plus connaître un peu partout
dans le monde. Ça tombe bien : nous manquons de temps pour faire la promotion de notre organisme.
Pour tricoter vos premières mailles avec des réseaux qui
tentent de mettre Internet au service de la population de leur région et du monde dans le but de
s'entraider, mieux se connaître, se faire entendre, se renforcer comme mouvement...,
un très bon point de départ consiste tout simplement à prendre l'habitude
de penser aussi à Internet quand vous avez quelque chose à sortir publiquement,
des femmes à rassembler, etc.
Copyleft
Avec les ordinateurs et Internet, des copies parfaites sont faciles à réaliser, modifier et
distribuer. Que se passe-t-il avec les droits d'auteur-e? La nature des contenus électroniques
appelle un autre concept que le "copyright" qui restreint leur diffusion. Il y a une solution :
le "copyleft"
qui les laisse en partie libres de droits. Celui-ci contient la déclaration normale du "copyright"
qui affirme la propriété et l'identification de l'auteur-e, tout en retirant
certaines restrictions. Un travail numérique sous "copyleft" peut donc être
réutilisé librement, modifié et reproduit. Cependant, si vous le modifiez,
vous ne pouvez pas revendiquer avoir écrit l'original.
Pourquoi laisser tomber vos droits sur un document qui a demandé des heures
de travail? Mais n'avez-vous pas déjà été payée pour le
rédiger? Si ce n'est pas le cas, vous ne serez guère plus rémunérée
en limitant sa diffusion, tandis que le "copyleft" vous permettrait d'enrichir la communauté
Internet et réciproquement. Les contenus de sites tels que le
CMAQ,
Cybersolidaires et Les Pénélopes sont à votre disposition
(à moins d'indication contraire).
Plus encore : le "copyleft" est fondamental à la propagation de l'information numérique.
Pour en connaître davantage sur le "copyleft", consultez
le site de GNU qui a inventé ce concept pour les logiciels
libres<. Par extension, il est aussi utilisé pour des contenus non logiciels.
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