Cybersolidaires
Version initiale de Colette Lelièvre parue dans le cahier spécial sur "L'Internet
citoyen" de Recto Verso de septembre-octobre 2002, développée et maintenue à jour
par Nicole Nepton. Consultez également les articles classés sous le thème communication et TIC
dans le site des Femmes de la francophonie.
Des féministes se mobilisent pour que les femmes prennent leur place dans le monde de la
communication et de l'information. En vue du Sommet
mondial sur la société de l'information (SMSI) de 2003 et 2005, elles élaborent leur
propre plate-forme de revendications sur le système mondial de la communication et de l'information.
Entre temps, en mars 2003, se tenait
la 47e session de la
Commission sur le statut de la femme de l'ONU. À cette occasion,
les pays ont révisé l'une des sections de la plate-forme d'action de Beijing : la
section J sur les femmes et les médias.
Celle-ci cible autant les gouvernements que les médias en général, les organisations non
gouvernementales et les associations professionnelles. Ses objectifs sont de "permettre aux
femmes de mieux s'exprimer et de mieux participer à la prise des décisions dans le cadre et
par l'intermédiaire des médias et des nouvelles techniques de communication" et de "promouvoir
une image équilibrée et non stéréotypée des femmes dans les médias".
Depuis l'adoption de cette plate-forme lors de la
4e
Conférence mondiale sur les femmes en 1995, ces objectifs ont-ils été atteints?
En juin 2000, à New York, le caucus
femmes et médias de Beijing +5
avait souligné l'indigence
du document des résultats
à l'endroit de l'entreprise privée et des institutions publiques qui freinent
l'accès des femmes aux communications. En effet, à l'encontre d'objectifs de développement
social et humain, les accords internationaux - tels que la future ZLÉA -
déterminent l'accès aux moyens de communication à des fins uniquement commerciales.
Par ailleurs, globalement, les médias de masse continuent de présenter les femmes de manière
extrêmement sélective et affaiblissante tout en les montrant moins souvent que les hommes
en tant que sujets, expertes ou dirigeantes. La majorité d'entre alles y sont
aussi tout simplement invisibles. Avec la concentration croissante de la propriété
des moyens d'information et des médias aux mains de monopoles, on ne peut parler de
progression du secteur des médias vers une communication citoyenne inclusive
des intérêts des femmes et des hommes dans leur diversité, au contraire.
Un atout considérable
Les "nouvelles technologies" peuvent combler en partie ces carences, mais
les femmes, et en particulier les plus pauvres et discriminées, ont peu accès à
Internet. Quand c'est le cas, elles l'utilisent encore très peu pour
diffuser leurs points de vue et pour mobiliser, bien qu'Internet en ait aidées à maintes
reprises partout dans le monde. Par exemple, au Sénégal, le projet
Parenté conjointe contribue à sensibiliser l'opinion
publique sur la nécessité de remplacer dans la législation nationale
les notions de "puissance maritale" et de "puissance paternelle" par celles de "parenté
conjointe" et de "responsabilité conjointe de la famille". Selon Marie Hélène
Mottin-Sylla, qui anime les sites famafrique et
Parenté conjointe, il a permis d'alimenter le débat au point que les
Sénégalaises, qui tentent de changer cette loi depuis 30 ans, sont pleines
d'espoir d'y arriver bientôt et ce, malgré le fait que la population sénégalaise a beaucoup
moins accès à Internet que les Québécois-es.
En Colombie, l’ACIN (Asociación de Cabildos Indígenas del Norte del
Cauca) utilise les communications par Internet comme
antidote à la violence
dont sont victimes les peuples autochtones. Des nouvelles et d’autres informations sont
régulièrement téléchargées sur disquettes à partir
d’Internet qu'on envoie ensuite par minibus à une station de radio autochtone. En combinant
des services de radio publique et de télécentre, l’ACIN peut atteindre des communautés plus
éloignées. "Ce que nous faisons sur Internet, c’est informer le monde de ce qui
se passe ici, déclare Vilma Almendra. Nous réussissons à rejoindre des auditoires internationaux, ce qui nous était impossible
avant l’ouverture du télécentre. À présent, nous communiquons avec les médias, avec des organismes
donateurs et avec des organisations de défense des droits de la personne et de l’environnement.
Avant, nous dépendions de conseillers et d’intermédiaires non autochtones parce que nous ne savions
pas comment communiquer. Avec le télécentre, nous pouvons maintenant diffuser nous-même l’information
qui concerne notre propre situation."
Exploitant déjà la radio pour diffuser des informations dans leurs communautés,
des femmes du Brésil investissent
aussi la toile afin de partager des informations avec des femmes d'autres régions et de
mieux travailler en réseau. Un autre exemple : les féministes ont
révélé la situation des femmes afghanes et fait connaître
leurs mouvements de résistance en utilisant Internet afin d'informer la communauté
internationale sur la situation dramatique des femmes et des filles de ce pays. Leurs courriels ont
été relayés dans le monde entier, dont ceux de
RAWA
qui s'est aussi servi d'Internet pour diffuser des
vidéos et
des photos prises au risque
de la vie de ses membres et pour recueillir des fonds afin de construire un hôpital et
financer des écoles.
Mais qu'il faudrait exploiter sans soutien
Mais des pays tels que le
Canada
investissent l'essentiel de leurs ressources collectives dans les infrastructures, le
cybergouvernement ou le soutien des entreprises privées, ce qui ne laisse qu'une part
extrêmement congrue au développement d'usages sociaux et citoyens d'Internet,
comme si ceux-ci se constituaient d'eux-mêmes en branchant des ordinateurs avec
le programme VolNet, aujourd'hui
terminé, et en équipant des points
d'accès communautaires tout en comptant sur le bénévolat. Pourtant,
il faudrait agir aussi sur les résistances individuelles et sur celles des organismes eux-mêmes
face aux bouleversements importants qu'amènent les nouvelles technologies. Explorer
les possibilités qu'offre Internet, revoir son fonctionnement
afin de pouvoir exploiter son potentiel sans grincer des dents, faire des apprentissages,
créer et maintenir des ressources Internet, le tout dans un contexte
d'équipements inadéquats
et de ressources humaines pressées de toutes parts, cela
ne va pas de soi, au contraire. Des innovations se font
malgré tout, parce que les besoins sont considérables.
Particulièrement sous-équipés, les groupes de femmes ont un défi
d'autant plus grand à relever. Une stratégie gagnante est de leur montrer
concrètement l'utilité
d'Internet tout en créant des ressources adaptées à leurs besoins et intérêts, ce qu'un site tel que celui des Cybersolidaires contribue à
faire. En décembre 2003, chaque jour, 10.000 pages de notre site étaient
téléchargées. Qu'est-ce que ce serait si nous recevions du financement pour soutenir
la réalisation de notre mission? Les groupes communautaires ont besoin de
ressources pour développer les outils Internet qui les soutiennent adéquatement. Ils
ont aussi besoin d'avoir accès à des expertises pointues... qui se
développent en dépit du bon sens puisqu'elles ne sont pour ainsi dire pas soutenues non plus.
Pendant ce temps-là, le gouvernement canadien s'alloue les ressources dont il estime
avoir besoin afin de se
restructurer de sorte qu'il soit en mesure de profiter à fond du potentiel offert par les nouvelles
technologies, tandis que l'Inforoute
québécoise de l'information fait la part chiche aux usages sociaux et citoyens
d'Internet. On ne développe pas des usages qu'ils soient commerciaux, éducatifs,
culturels ou gouvernementaux d'Internet sans y investir des ressources, pourquoi les usages
sociaux et citoyens des nouvelles technologies feraient-ils bande à part?
Au coeur des enjeux confrontant notre époque
Les changements dans les médias... sont "porteurs d'
un potentiel énorme, autant positif que négatif, pour faire avancer ou bloquer
l'avènement d'un ordre plus juste et équitable entre les genres". En fait, la mise en
place de la société de l'information et de la communication est au coeur des enjeux
politiques, économiques, culturels et sociaux auxquels nous sommes confrontées. Le sujet
du Sommet sur la société de l'information
(SMSI)
n'est pas la technique mais l'avènement de la société mondialisée dans laquelle l'émancipation des humains, et particulièrement celle des
filles et des femmes, est liée aux possibilités de communiquer et d'échanger des informations.
Alors que le concept de société de l'information évoque la transmission unidirectionnelle
d'informations se prêtant au contrôle centralisé, la lutte pour la démocratisation de la
communication part plutôt de l'idée
d'interactivité et de participation aux
processus de communication.
Ce qui n'a rien pour plaire à une bonne partie des États de la planète dans le
contexte post 11 septembre. Ainsi, alors que l'ONU annonçait qu'elle ouvrirait la porte à une
participation sans précédent de la société civile à ce Sommet, selon Louise Lassonde,
coordonnatrice du secrétariat exécutif du SMSI pour la société civile, des États souhaitent
plutôt le contraire afin d'éviter qu'il se transforme en plate-forme de revendications en
faveur des droits humains ou d'expression. Favoriser la participation des entreprises privées
leur semble plus adéquat au point d'avoir proposé qu'elles soient accréditées
sur une base individuelle plutôt que par le biais de leurs entités non commerciales,
ce qui aurait été un dangereux précédent.
Il est aussi significatif que l'organisation du SMSI ait été confiée à l'Union internationale des télécommunications
(UIT) plutôt qu'à l'UNESCO qui se consacre pourtant à la culture, à l'éducation
et à la science. Au lieu d'aborder l'accès à la culture, à l'éducation et à la participation
citoyenne, le SMSI coordonné par l'OIT tend à se concentrer plutôt sur la diffusion d'informations,
les infrastructures et les équipements de même que sur les questions de "sécurité", tout en faisant
une place marginale à la société civile.
La première phase
du Sommet s'est terminée le 12 décembre 2003. Une
déclaration de principes et un plan d'action
ont été adoptés mais sans solidarité
numérique concrète. Concernant la gouvernance de l'Internet, les chefs d'État réunis à Genève ont choisi de
se donner le temps de la réflexion jusqu'à la deuxième session en 2005 à Tunis. La déclaration
de la société civile, Définir
des sociétés de l'information centrées sur les besoins des êtres humains, a été adoptée à
l'unanimité lors de la plénière du 8 décembre. Elle inclut les apports des groupes de travail thématiques et régionaux réalisés au cours du processus préparatoire
du SMSI. Accompagnée de la liste des signataires, elle
a été présentée officiellement le 11 décembre au cours d'une conférence de presse. La société civile,
le secteur privé, les gouvernements ainsi que les individus sont toujours invités à l'appuyer. Les appuis
doivent être envoyés à ct-endorse@wsis-cs.org. Les signataires sont
priés d'indiquer leur nom, pays et, le cas échéant, le nom de leur organisation et leur titre.
Les noms des signataires sont publiés dans le Web.
Afin de faire en sorte que les
préoccupations des femmes soient peut-être bien - un peu et à force -
prises en compte, s'est formé le
NGO Women's Gender Strategies Working Group.
Les militant-es intéressés à participer
au processus menant au Sommet de 2005 sont invitées à se joindre à s'abonner à
la liste Ngowomen (les
échanges se font principalement en anglais). On peut aussi travailler avec le
Gender Caucus en
s'abonnant à genderandict, une liste de discussion modérée qui informe - en anglais - sur les
politiques internationales et les recherches en genre et TIC. Faites parvenir un courriel à
majordomo@let.uu.nl avec, dans le corps du courriel :
subscribe genderandict. Et appuyez les recommandations d'action du Gender Caucus :
Faites des femmes
des partenaires égales dans la société de l'information!.
Il serait aussi pertinent de vous abonner à Femmes et poliTIC,
un espace pour échanger en français sur ces enjeux et sur le potentiel offert par les
TIC aux mouvements citoyens et féministes.
POUR EN SAVOIR PLUS
Pour vous tenir à jour, consultez
la Plate-forme des
réseaux citoyens et ces couvertures en direct du SMSI 2003 :
MédiaTerre -
CMAQ -
ENAWA -
Daily Summit -
Civil Society News Center.
Documents :
- Un appui "planétaire" aux objectifs de la société de l'information, UIT, 17-05-04
- Synthèse des débats de la société civile sur la société de l'information, Mosaïque 04-05-04
- La communication au coeur de la gouvernance globale, Marc Raboy, Normand Landry, 05-04
- Le SMSI: vision impossible?,
Marita Moll et Leslie Regan Shade, 13-02-04
- Déclaration de
principes et Plan d'action adoptés par l'ONU le 12-12-03
- Déclaration de la société civile adoptée à Genève le 08-12-03 :
Définir
des sociétés de l'information centrées sur les besoins des êtres humains
- Déclaration des
villes et des pouvoirs locaux sur la société de l'information adoptée à Lyon le 05-12-03
- Encourager la participation
de la société civile dans les politiques des TIC: le Sommet mondial
sur la société de l'information (pdf), APC et Campagne CRIS, 24-09-03
- L'étoile polaire:
les droits humains dans la société de l'information (pdf), Deborah Hurley pour Droits et démocratie, 22-09-03
- Le forum de Kuala Lumpur sur
les TIC et le genre adopte la Déclaration en faveur du SMSI, 13-09-03
- Contribution de la Francophonie au Sommet mondial
sur la société de l’information (pdf), Conférence ministérielle
de la Francophonie sur la société de l’information, Rabat, 4-5 septembre 2003 :
La Francophonie entend substituer la solidarité
numérique à la fracture numérique (pdf)
- Les priorités
de la société civile, WSIS - Civil Society Working Group on Content and Themes, 14-07-03;
Revised version released for consultation in preparation for PrepCom-3, 03-08-03
- Synthèse d'INSTRAW sur les femmes et les TIC, 06-03
- Synthèse de l'atelier "Femmes francophones et société de l'information", 04-03
- Participation and access of women to the media, and information and communications technologies
and their impact on and use as an instrument for the advancement and empowerment of women (pdf),
14-03-03; Resolutions
and Decisions of the Commission on the Status of Women 47th Session
- Contribution
du Lobby européen des femmes à la 47e Commission de la condition
de la femme des Nations Unies, New York, 3-14 mars 2003
- Le droit à
la communication: les femmes dans la société de l'information, Dafne Plou, Campagne
CRIS, 02-03
- Rapport de la
consultation "Les femmes et l'Internet: participation, impact, autonomisation et stratégies",
Womenspace, 02-03
- Statement of the
Asia Pacific Gender Forum for WSIS, Tokyo, 12-01-03
- Participation and access of women to the media, and their impact on and use as an
instrument for the advancement and empowerment of women, Expert Group Meeting, Beirut, 12-15 novembre 2002
- Participation and access
of women to the media, and information and communication technologies
and their impact on and use as an instrument for the advancement and empowerment of women,
Expert Group Meeting, Seoul, 11-14 novembre 2002
- Déclaration du
Caucus africain sur le genre, 05-02
- Recommandations
du séminaire Communication et citoyenneté, Forum social mondial 2002
- etc.
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LE SOMMET MONDIAL SUR LA SOCIÉTÉ DE L'INFORMATION
En décembre 2003 à Genève et à Tunis en 2005 a lieu le premier Sommet mondial sur la société de l'information. Le 12 décembre
2003, l'ONU adoptait une Déclaration de
principes et un Plan d'action. Le 8 décembre, la société civile
adoptait également une déclaration : Définir
des sociétés de l'information centrées sur les besoins des êtres humains.
9 au 11 novembre 2005 - Bilbao, Espagne
2e Sommet mondial des villes et des pouvoirs locaux sur la société de l’information
16 au 18 novembre 2005 - Tunis
Sommet mondial sur la société de l'information
Consultez les blogues portant sur le Forum international sur le logiciel libre (Brésil, juin 2005),
et sur les événements intitulés Paver la voie de Tunis
(Winnipeg, mai 2005), Les enjeux de la 2e phase du SMSI et
Le gouvernement québécois en ligne (Montréal, avril 2005).
Forum social mondial 2005
Le 5e FSM a adopté le droit de la communication, AMARC
Déclaration de la Campagne CRIS à l'Assemblée des mouvements sociaux
Démocratiser la communication et les médias : les médias communautaires et la lutte pour la citoyenneté, Sony Estéus
Le libre, le politique et le social, Martine Paulet
Journaliste, un métier à risque, Martine Paulet
Des alliances pour plus d'indépendance, Martine Paulet
Réseaux
WSIS Civil Society Meeting Point
Civil Society and the WSIS
Plate-forme des réseaux citoyens Choike: A Portal on Southern Civil Societies
NGO Gender Strategies Working Group
Gender Caucus
Réseau genre et TIC (Sénégal)
Outil de collaboration virtuelle internationale des peuples autochtones
Youth @ the WSIS
Caucus Droits humains
La Francophonie au Sommet
Le Canada au Sommet
Internet C2C dialogue CàC
UNIFEM
ITU : Gender and WSIS et
Secrétariat exécutif
WSIS-online.net
UNESCO
Fonds de solidarité numérique :
Le Fonds doit faire ses preuves
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FEMMES. MÉDIAS ET TIC
Femmes et médias:
progrès et problèmes
Une vue générale réalisée par Carolina Rodriguez Bello pour WHRnet et incluant des informations
de base sur les mécanismes internationaux des droits humains, des faits, des chiffres et des
ressources.
TIC, genre : même combat!
La bataille à mener pour faire entrer les politiques "genre et TIC" dans les forums sociaux
et autres lieux progressistes n'est pas simple. Ces espaces s'avèrent ignorants ou méprisants
du genre. Quant aux lieux où se discutent les stratégies de démocratisation des TIC,
ils sont totalement masculins. Pour leur part, les mouvements de femmes ne s'intéressent guère
aux TIC comme outils de renforcement stratégique de leurs luttes. C'est plutôt
une stratégie de mise en oeuvre d'une véritable communication populaire qu'il faudrait développer,
selon Joëlle Palmieri (juillet 2004).
Les femmes et les TIC
Une fiche d'information de Condition féminine Canada.
Le site de Womenspace traite des changements amenés par les TIC
du point de vue de l'égalité des femmes.
Une section Politiques
donne accès à des rapports de recherche, à des analyses sur le cybergouvernement
ainsi qu’à une trousse pour soutenir
l’élaboration de politiques publiques. Des
feuillets d'information
résument une grande partie des enjeux auxquels les femmes sont confrontées,
allant du cybercrime jusqu’à leur invisibilité
dans le site du gouvernement du Canada.
Voir aussi : Strategies of Inclusion
of Gender in the Information Society
Évaluation
parallèle de l'application de la section Femmes et médias
La section J du
Programme d'action de Beijing traite des questions à considérer sur le
sujet Femmes et médias, d'objectifs et de mesures à prendre pour répondre aux
préoccupations des femmes. 5 ans plus tard, ce rapport
passe en revue les "efforts" des gouvernements pour mettre en oeuvre ces recommandations.
Il aborde également de nouvelles préoccupations, les défis et obstacles que présentent les TIC
et dégage des stratégies.
FEMMES ET MÉDIAS
à travers le monde pour le changement social
fait le point sur la démocratisation de l'information du point de vue des femmes. Il offre aussi un tour du monde
de leurs réalisations dans le domaine des médias.
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DES RÉSEAUX CLEF
La vérité d’une information dépend de plus en plus du fait que plusieurs médias importants la répètent et disent
qu’elle est véridique bien qu’elle soit fausse. Dans ce contexte, le travail en vue de la
démocratisation de l´information se focalise sur la
production et la diffusion de contre-informations
par la société civile. Pour ce faire, celle-ci doit nécessairement s'organiser en réseaux
et exploiter Internet tout en développant des façons de rejoindre les personnes qui
n'y ont pas accès
La campagne CRIS
Au Forum social mondial 2002 était
lancée une campagne
visant à informer la société civile sur l'importance de construire une société de l'information
basée sur la transparence, la diversité, la participation et la justice économique tout en
mobilisant sa participation au Sommet mondial sur la société de l'information.
La Plate-forme québécoise de l'Internet citoyen
Au Québec, Communautique a lancé une campagne d'adhésion à la
Plate-forme
de l'Internet citoyen.
Citoyen-nes, organismes et regroupements préoccupés par la fracture numérique,
la démocratisation et l'appropriation des technologies de l'information et de la communication
sont invités à l'appuyer en ligne et à la diffuser.
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Mis à jour le
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